How to catch a shareholder

How to catch a shareholder
Pour faire le portait d'un oiseau...... (copyright Marie-Claire Ralph)

dimanche 29 mai 2011

Problème technique Blogger : commentaires impossibles sous certains navigateurs

Bonjour,

L'outil Blogger, (qui est utilisé pour faire paraitre ce blog) rencontre depuis quelques jours des problèmes récurrents, qui peuvent entrainer :

- l'impossibilité d'accéder aux blogs
- l'impossibilité de poster des commentaires, avec certains navigateurs, notamment Opéra, Mozilla, voire Safari. Interne Explorer fonctionne en solution dégradée.

samedi 21 mai 2011

Le lieu de villégiature idéal : Christian QUEROU vous l'a trouvé.

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Suite au sondage :

Si vous étiez financièrement TRES aisé, (disons que vous ayez gagné le jack-pot en Bourse), pour vous, le lieu de résidence idéal, ce serait ?


Voici les réponses obtenues :

1. A proximité immédiate d'une grande ville (avec aéroport et vie sociale intense) (10%)
2. A proximité immédiate d'une plage et d'un yacht-club (moins de 200 m) (20%)
3. Un lieu qui évoque la nature - fontaines, cascades, végétation luxuriante (30%)
4. Un compromis des 3, mais merci des suggestions (40%)
5. Dans le désert. (0%)



Votre dirigeant préféré a résolu la quadrature du cercle. Quel endroit, mieux que Marina Del Rey, répond à l'ensemble de vos critères?

A 10 km de l'Aéroport International de Los Angeles, une quinzaine de Berveleys Hill, le quartier de Mariner's Village, à Marina Del Rey est à distance idéale des plages et de la marina proprement dite. Et bien mieux fréquenté que le trop commun Venice Village. Pour Santa Monica Beach, prévoir 5 minutes de trajet supplémentaire.


"Quid de la nature?" en entends-je murmurer... Bon, on avait parlé d'évocation. L'arbre que vous voyez en photo, devant lequel votre dirigeant préféré passe inévitablement chaque jour, n'est pas le seul de l'impasse, ni des environs. Les différents courts de tennis et piscines du quartiers, tous comme les points Barbecue collectifs, sont largement masqués par la végétation luxuriante. Pour les sources et cascades, faites-donc un tour sur Google Map : c'est inattendu, en peine ville.


Quand à l'adresse proprement dite de Christian Querou, ne comptez-pas sur moi pour vous la donner. Il paraît que c'est interdit. Et puis, je suis sûre que poussés par la curiosité, ceux que cela intéresse vont se précipiter sur le web pour chercher si elle est déclarée à son nom ou à celui de son épouse.

Mais c'est un chouette endroit. Quand aux retardaires qui n'ont pas voté et préféreraient le désert, rassurez-vous, il n'est pas loin.



Photo : copyright Aleksolo

Action en justice des actionnaires : faut-il aller plus vite?

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Sur le forum de défense des actionnaires (action Ten-France), l'un d'entre eux se demande s'il convient "d'aller plus vite" :

Ne perdons nous pas trop de temps en attendant trop d'aller droit au but, Càd en ne s'occupant pas des vrais responsables de cette affaire. Cela ne risque pas d'être encore plus difficile de retrouver l'argent disparu.......?


Avis purement personnel :


Non, je ne crois pas que la méthode employée par votre avocat soit une perte de temps (si du moins vous faites partie de l'action Ten-France)


Remarque préliminaire : la notion de "vrais responsables" ne me parait pas appropriée. Si par ce terme vous faites allusion aux premiers responsables identifiés, à savoir les dirigeants, il n'est pas judicieux de les qualifier de "vrais responsables". Cela reviendrait à dire que les autres responsables vers lesquels Ten-France va se retourner seraient de "faux responsables"· Dès lors, pourquoi se retourner contre eux?

Il y a quelques mois, j'aurai partagé vos interrogations. Mais au vu des résultats définitifs ou provisoires de 3 procédures déjà intentées, il semble urgent au contraire de se hâter lentement (exception faite de ceux qui ont déclaré vouloir se joindre à la procédure et n'ont pas encore rendu leur dossier complet).


1. Sans rentrer dans les détails, deux établissements financiers représentant plusieurs fonds obligataires ont intenté un référé pour collecter des informations leur permettant de prouver la fraude : ils ont été déboutés, avec condamnation aux dépens et art. 700. Et leur tentative de faire cavalier seuls n'a pas été très appréciée.


2. Les mêmes ont intenté des saisies sur les avoirs des dirigeants. Là encore, ils ont été débouté, et condamnés aux dépens et art. 700 (même si par la suite, des négociations avec au moins l'un des dirigeants leur a permis de limiter les sommes à verser).


Dans l'un des deux cas, il y a eu en plus des indemnités à verser aux dirigeants. Je suppose que votre objectif est de vous faire dédommager, et en aucun cas de venir enrichir encore plus les personnes que vous souhaitez attaquer.


3. Enfin, la troisième procédure est celle initiée par le Gaapp, avec Me Brosseau comme Avocat. Le Juge n'a pas encore rendu sa décision concernant le référé dont il a été dit qu'il ne s'agissait d'un copier-coller de la procédure des obligataires. Vu de l'extérieur, cela a été un véritable fiasco. Tout d'abord parce que l'avocat a du renoncer lors de l'audience du 13 mai à bon nombre de ses prétentions. Parce que aussi plusieurs des défenseurs ont mis en avant l'implication du dernier DG en date. Mais surtout, parce qu'il est possible, selon ma seule opinion, qu'ils n'obtiennent gain de cause que sur quelques points mineurs, et que en contre-partie, le montant des dépens voire des dommages et intérêts soit significatif pour les actionnaires qui ont souscrit à cette procédure. Dont il ne s'agissait pas de juger au fond, mais juste d'obtenir des documents ou éléments de preuve pour l'accusation au fond, qui ne pourra pas intervenir avant la fin des enquêtes de l'AMF et de la Brigade Financière.


Comme l'avait souligné Salimar lorsqu'il vous a suggéré de partager avec lui les frais de défense, la procédure sera longue. Pour vous situer quelques éléments de calendrier, l'enquête AMF n'est pas encore achevée. Elle devrait l'être cet été, vers juin ou juillet. L'enquête de la Brigade Financière elle, peut prendre encore de longs mois. Et de tout ce qui été dit ou écrit lors des trois procédures citées, il serait vain ou très coûteux (voire impossible?) d'espérer attaquer les dirigeants avant que les enquêtes ne soient terminées. Comme le disait le liquidateur : la Brigade financière travaille "gratuitement" (dans le sens ou le financement est assuré par nos impôts collectifs). Faire le choix d'une enquête parallèle dans l'espoir d'accélérer le processus revient à engager, au-delà des sommes sur lesquelles vous vous êtes mis d'accord avec Ten-France, des budgets colossaux. Et encore, sans avoir la certitude qu'ils puissent pallier les défauts inhérents à une initiative privée.


Certains l'ont tenté. Par exemple pour découvrir la nouvelle adresse de Christian Querou. Or les sommes engagés n'ont servi à rien puisque cette adresse est "publique". A l'inverse, le travail de fond qui reste à faire est de continuer à analyser et peaufiner les axes d'attaques vis-à-vis des autres intervenants. Cela demande beaucoup de temps, un minimum de compétences en analyse de textes réglementaires, professionnels, et énormément de travail de compilation et de synthèse. Vous devez vous douter que plus votre dossier sera complet, plus les éléments de base présentés à l'avocat, discutés avec lui et défendus par lui seront pertinents, plus vous aurez de chances.


Bien entendu, ce travail de fond n'est pas détaillé ici, ni ailleurs. Et vous avez tout intérêt à ce qu'il ne le soit pas, histoire de ne pas mâcher le travail de la défense et d'autres plaignants. Cela peut être frustrant pour vous, parce que vous avez l'impression qu'il ne se passe rien. Je suis certaine que ce n'est pas le cas. Et à cet égard, je suis persuadée que ce serait un faux calcul que de harceler l'avocat pour avoir le détail des avancements de ses réflexions, ou autres axes de travail.


Mais pour revenir à votre question première : non, je pense que vous auriez tout à perdre à tenter d'aller beaucoup plus vite.

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mercredi 18 mai 2011

Reaction à l'article de la Financiere de l'Echiquier

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Didier Le Ménestrel, Président de la réputée "Financière de l'Echiquier", vient de faire paraitre sur le site Votreargent.fr un article titré "Introductions en Bourse : Gare au pot-aux-roses" reprenant entre autres le cas de Loyaltouch, mais aussi celui de Proximania (l'un semble ne pas aller sans l'autre), de Théolia (encore vivante mais devant se sortir de la mauvaise passe liée à la gestion de son ancien Président JM Santander), et de Montceau-Fleurs (une société dont les pertes se creusent et dont le cours de l'action a dévissé en conséquence).

L'article, disponible ici :

http://votreargent.lexpress.fr/bourse/introductions-en-bourse-gare-au-pot-aux-roses_157686.html

débute ainsi :

"Contrairement aux idées reçues, les introductions en Bourse sont rarement de bonnes opérations pour les investisseurs actionnaires individuels."

et développe l'idée que :

"Notre rôle d'investisseurs est de prendre le temps de bien appréhender l'équipe de management, son expérience, son savoir-faire, la position de marché de l'entreprise et ses perspectives de développement."


Même si l'on ne peut qu'être d'accord avec le dernier point, j'ai cru ressentir une opposition entre individuels peu compétents, et "investisseur prenant le temps de connaitre la société".

D'où ma réponse (dont j'ignore si elle sera publiée, au vu de mon expérience avec AGS Smallcaps) :

"Vous avez raison de souligner le risque pour les investisseurs particuliers des introductions en Bourse, et de la nécessité de comprendre la qualité du management.

Toutefois, le cas particulier de Loyaltouch appelle quelques précisions :

1. L'engouement des "petits porteurs" ne s'est pas fait lors de l'introduction, mais ultérieurement, à partir de fin 2009, à l'occasion d'un changement de structure - rachat de la société Global Technologies - abondamment commenté dans la presse web spécialisée. Les espoirs déçus se sont basés entre autres sur la parution de comptes erronés, que quasiment personne n'a dénoncé.

2. En l'occurrence, les "petits porteurs" n'ont pas été les seules victimes, puisque dans les 100 millions d'euros d'insuffisance d'actif constatés après la liquidation judiciaire de cette société, on compte pour 43 M€ d'obligataires, recrutés dans des banques ou entreprises d'investissement parmi les plus réputées.

Sans parler des banquiers assurant leur rôle traditionnel de financement de l'économie.

Pour la partie actionnariat, si l'on retrouve bien de nombreux petits porteurs, là aussi plusieurs fonds d'investissement se retrouvent eux aussi victimes.

Ici, la non-découverte du "pot-aux-roses" ne tient donc pas tant à la qualité des investisseurs (individuels ou institutionnels) qu'à une série de dysfonctionnements (ou de règles de fonctionnement inadaptées) qui font que aujourd'hui encore, aucun des maillons de la chaîne n'accepte de reconnaitre sa part de responsabilités. Et que par conséquent, ce type d'affaires pourrait se reproduire à l'envie.

Loyal-touch.blogspot.com
"




A ce jour en effet, parmi ceux qui ont accepté implicitement de reconnaitre une part de responsabilité, on ne trouve que :

- quelques actionnaires individuels (qui ont ouvertement reconnu avoir manqué de discernement)

- quelques intermédiaires financiers qui ont modifié leurs procédures (mais qui sans doute auront du mal à faire le lien lorsque les procédures viendront sur la table des négociations)

- et un dirigeant, Christian Quérou, qui est parti s'intaller à l'étranger (et dont l'avocat nous précisera sûrement que ce départ est motivé par des convenances personnelles et en aucun cas par un aveu de culpabilité).



Toujours est-il que cette affaire n'aurait jamais du prendre cette envergure. Mais la leçon en sera t elle tirée un jour? Avec quels moyens?

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lundi 16 mai 2011

OVERDOSE....

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Vu le nombre de conneries et horreurs entendues ou lues ces quatre derniers jours sur des procédures en cours, je commence à avoir une overdose. Aussi, pour ne pas rajouter ma pierre tout de suite,  je vous fais grâce pour le moment du compte-rendu de l'audience de vendredi dernier.  Référé où  les actionnaires du Gaapp représentés par Maitre Brosseau assignaient dans ce qui devait être un "tsunami juridique" : Euronext, Euroland Finance, le cabinet Mazars, les Commissaires aux Comptes de Loyaltouch, et le liquidateur, Me Legras de Grandcourt.

Plutôt que de Tsunami, on devrait parler de plof presque inaudible. Je me permets donc de renvoyer

- les actionnaires du Gaapp : au CR peut-être cette fois non public qui sera éventuellement fait par le Gaap ou Maître Brosseau (il faut dire que à 1 M€ de demande de dommages et intérêts pour diffamation faite à l'encontre des actionnaires regroupés par le Gaapp, la com devrait désormais être plus soft, même si la probabilité que le Juge statue sur cette demande à cette étape de la procédure est relativement limitée). Pour les sommes demandées au titre de l'article 700, je n'ai pas tout compté, mais même si le sort de la demande est plus probable, la somme devrait être largement moindre....

- les actionnaires adhérant à la procédure Ten-France :  au communiqué finalement très fidèle, quoique peu détaillé, de Salimar, qu'il a du vous envoyer par mail, mais qui est aussi accessible sur le site de ce mouvement, à l'adresse :
http://défense-actionnaires-lt.com/index.php?option=com_ccboard&view=postlist&forum=1&topic=82&Itemid=108

Pour le moment, je partage volontiers (entre autres) l'opinion suivante de Salimar" :

" En ce qui nous concerne cela m’a toutefois conforté dans le fait que la « stratégie » du cabinet TenFrance de respecter les défendeurs, de limiter la médiatisation, de ne pas se précipiter, de se concentrer sur des dossiers techniquement parfaits et argumentés est la bonne.(A ce sujet certains d’entre vous –qui ont été relancés par le cabinet TenFrance- n’ont pas encore complété leur dossier, si vous êtes dans ce cas faites-le le plus rapidement possible)."


- les autres actionnaires, obligataires,  Déminor et autres : au verdict du jugement initial de cet automne, où les obligataires se sont fait condamner aux dépens. Jugement prononcé à l'occasion de leur demande de référé-expertise (art 145 du CPC) au cours duquel ils ont assigné presque les mêmes, plus les dirigeants. Pour info, le juge dans son audience du 13 mai n'a bien sûr pas encore rendu son jugement, mais il est noter que le liquidateur, entre autres, a exprimé son sentiment que les conclusions rendues par la défense du Gaapp n'étaient guère qu'un copier-coller de la demande des obligataires, et étaient une dépense superfétatoire mise inévitablement à charge soit de la liquidation, insolvable, soit des plaignants, en fonction de la décision du Juge.

Je ne partage pas cet avis à 100%, mais bon... Brosseau n'a apporté aucun contre-élément, quand à Ten-France, j'attends de voir comment ils réagiront.


Juste pour la bonne bouche, quelques détails :

-"Craigstone", gestionnaire de fonds habilité par l'AMF? = rien trouvé. Pas depuis 2006.

- Parole de liquidateur :

"Il est certain que, face au passif de plus de 100 millions d'euro, il y a eu a priori des détournement de fonds, tant par des personnes internes et/ou externes. A l'inverse, la parution de comptes erronés n'est pas prouvée".

Alors là, je me permets un hommage à une certaine Brigittt, que certains des actionnaires ont pu connaître sur le forum Boursorama, et ferais donc un simple plagiat d'une de ses pensées profondes, exprimées en d'autres occasions, à savoir : "Hi hi hi'.

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mercredi 11 mai 2011

Message Perso à "Arkadia"

Comment vous dire cela poliment?  Même si je suis une grande naïve, j'ai une sainte horreur de me faire manipuler. Quand je vous annonçais il y 10 minutes que je réfléchissais à un article sur Fidéi, c'était suite à la lecture de
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/votre-faillite-les-interesse_17746.html

Inutile de vous préciser que c'est un modèle de Business auquel je n'adhère pas. Je pense en particulier aux salariés et fournisseurs de la galaxie Global Technologies Services, qui sont suffisamment inquiets sur le devenir du Groupe pour qu'on n'aide pas à l'enfoncer un peu plus, si quelque chose peut être sauvé.

Et en creusant, je découvre que vous avez été DG de Toutabo.  (ancienne participation de Loyaltouch dont au passage je n'ai pas suivi le sort). Et que si l'AMF vous a innocenté dans l'affaire Perfect Technologies/locatel, vous n'en n'aviez pas moins fait preuve de la même conception de la vérité que celle que vous reprochez aujourd'hui au dirigeant de la société à laquelle vous me suggérez de m'interesser.

Du coup, j'ai du mal à comprendre ce qui vous motive : enfoncer Safetic?  Ils le font bien assez tous seuls, avec l'aide d'un certain "cabronne" sur le forum Bourso. Détourner l'attention de Serrib ou d'autres filiales? Relire le second paragraphe.

Bref, merci donc d'éviter ce genre de provoc, cela a le don de m'agacer profondément.

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Les comptes 2009 de la Financière Quesa ont été déposés

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Rappel : la Financière Quesa (comme QUErou-SAgazan), qui avait servi initialement de support à des opérations entre les deux ex-dirigeants de Loyal-Touch, est désormais une holding appartenant aux seuls époux Quérou, et dont l'objet affiché est la détention des titres du couple.

Sa gérante, Jeanne-Catherine POSSIDONI (épouse Querou), a déposé fin mars les comptes....2009. Pourquoi pas   les comptes 2010?

Cette SA au capital de 300 euros présente un bilan globalement équilibré :
- à l'actif, 7,5 M€ de participations, un peu de trésorerie pour 460 K€, quelques créances clients et avances sur commandes pour 280 K€,
- et au passif, 7,6  M€  d'emprunts et dettes financières divers (auprès des actionnaires?), 200 K€ de résultat, et quelques dettes d'exploitation pour 400 K€.

Que recouvre le poste "participations", qui était nul l'année précédente?
Selon la gérante, la seule opération déclarée est l'acquisition des titres Loyaltouch (appartenant aux époux?)  Sachant qu'à la date de l'AG en mai 2010, un apport des titres SCF détenus par le couple était en cours de réalisation.

JFG, l'éphémère et officieux DG de Loyaltouch, avait signalé dans un document non publié que la Financière Quesa aurait racheté le 15 décembre 2009 la société ATI, co-actionnaire de Waaw avec la société ID Europe Belgium.  Madame Querou-Possidoni. n'en parle pas.  Qui se trompe?

On note juste dans les comptes une opération de cession de participation pour un montant faible, à hauteur de 130 K€.  Ainsi que la cession de la voiture de luxe (ne me demandez pas la marque, entre les porsches, maserati et autres, le sujet ne me passionne pas, et je m' y perd un peu).

Le plus étonnant quand même, c'est que la holding ait fait 605 K€ de chiffres d'affaires. Pour une holding qui détient des participations familiales, on voit mal à quoi cela pourrait correspondre. (Habituellement, lorsque des holdings financières font du  CA, c'est qu'elles font payer des redevances à leurs filiales, en contrepartie d'une aide à la gestion. Or là, cela ne peut clairement pas être le cas).

Bon sinon, à quoi ça rime cette publication des seuls comptes 2009, alors que la participation dans LT ne vaut plus rien?     Message subliminal pour faire croire que le couple Querou est toujours en France? Optimisation fiscale? ???

Je suppose que pour les comptes 2010, il faudra attendre la fin de l'enquête de la Brigade Financière....
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Médiatiser les procès ? Interview de Olivier Pardo sur France 5

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Dimanche 8 mai, sur "Médias-Le mag", sujet sur le travail des chroniqueurs judiciaires. Le reportage mentionne l'impossibilité de filmer les débats lors des procès, et la dérive possible qu'il y a à mettre en avant les interventions filmées des avocats, qui sont les rares témoignages "directs" ou facilement médiatisables en images des affaires en cours. Avec à la clé, le risque de donner trop d'importance à la parole aux avocats des parties, et de se faire manipuler en présentant des reportages orientés.

Le journaliste recueille plusieurs avis à ce sujet : les médias ne se laissent-ils pas trop influencer par ces mêmes avocats?

Interview de O. Pardo, venu défendre Imhad Lahoud dans l'affaire Clearstream :

- OP : C'est pas mon métier, la stratégie médiatique, il y a des gens qui sont faits pour ça. Tout ce que je sais, c'est qu'à un moment donné il y a un choix clair : ou on parle aux médias, ou on ne parle pas aux médias.

- Par rapport aux journalistes : vous les cajolez, vous avez des rapports de proximité, ou vous...

- Non, c'est chacun son métier....

(A ce moment, I. Lahoud est encerclé par une armée de micros et de caméras : voyant cela, O. Pardo abandonne l'interview et va se placer devant son client pour rompre les questions et l'aider à se dégager).

Cela a le mérite de la clarté. Avec le minimum syndical assuré en termes de communication.






Source : http://www.france5.fr/medias-le-magazine/index.php?page=article&numsite=4061&id_rubrique=4094&id_article=12110 

vendredi 6 mai 2011

"A bas les analystes négatifs"

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Théolia, ou comment des actionnaires demandent à Boursorama de censurer une analyse recommandant de vendre l'action.
 


Hier matin, Genesta a fait paraitre une analyse détaillée sur la société Théolia, indiquant en conclusion qu'ils estimaient la fair value de l'action à 1 euro, soit une décote de 27% par rapport à son cours de la veille. Et que part conséquent, leur recommandation s'établissait à "vendre fort".

Cette analyse a été relayée sur Boursorama.

Fureur de certains des actionnaires se manifestant sur le forum. Qui pour la plupart n'ont lu que l'introduction, sans prendre le temps d'analyser les 26 pages suivantes d'arguments avancés par l'analyste, Nicolas David. La valorisation qu'il annonce de 1 euro correspond au plus bas depuis un an. Tout en sachant que l'action a fait l'objet d'une forte flambée spéculative, dont l'initiative a été lancée fin février, alors que l'action cotait 1.15-1.20, et qui s'est concrétisée après la catastrophe de Fukushima, le cours étant par la suite monté à 1,60.


Et donc, sur le forum Bourso, les actionnaires multiplient :

- les insultes (analystes incapables, manipulateurs, auteurs de campagne de dénigrement,etc..). On accuse même Genesta de mentir sur les chiffres d'Affaires des années passés, alors que les chiffres annoncés correspondent aux derniers connus, après corrections et retraitement publiés par Théolia dans ses derniers comptes annuels.

- les attaques personnelles (analyste qui serait mal habillé, trop jeune ; ceux qui s'opposent aux insultes seraient l'analyste lui-même caché sous un pseudo, ou sa "copine")

- les appels à la délation auprès de la société, de l'AMF

- et des suggestions pour aller insulter l'analyste en direct, mail et téléphone à l'appui.

En parallèle, plusieurs messages dénoncent Boursorama qui a publié cette analyse. Il est suggéré aux clients de faire pression auprès d'elle pour qu'elle supprime l'analyse.

A 19 heures, plus aucune analyse sur la société n'est disponible. Le texte ne réapparaitra que vers 20H30.

Il est remarquable de voir que des actionnaires s'opposent à la parution d'une analyse, sans jamais contester les chiffres annoncés. Le seul argument qui avait du sens hier sur ce forum tenait à la confusion des rôles entre analystes, listing sponsor et autres animateurs de cours, qui faisait que l'analyse des petites sociétés était suspecte du fait de la dépendance financière de ces cabinets vis-à-vis de leurs clients. L'argument est imparable, et ce ne sont pas les actionnaires de Loyaltouch qui diront le contraire. Sauf que, petit bémol, la société analysée n'est pas client de Genesta. Qu'on peut donc tout au plus accuser de publier des analyses négatives afin d'équilibrer son portefeuille de recommandations.

Mais que des actionnaires demandent la censure d'analyses gratuites, relève d'un niveau de bêtise incommensurable. Car si à court terme chacun pourra tenter de sauver sa mise en revendant son titre à d'autres moins avertis, et que la stratégie individuelle est compréhensible, sur le plan collectif cela devient neutre si cette censure s'applique à toutes les analyses négatives : car chaque vendeur de Théolia sera en mesure d'aller acheter une autre pépite dont les perspectives sont toutes aussi négatives, mais dont les analyses auront elles aussi été censurées. Exactement la politique que la Gaapp a mené sur Loyaltouch. Sauf que ici elle est revendiquée à titre individuel par des actionnaires.

Joli jeu de Dupes!  Et cachez donc ces vérités que je ne saurais voir. 

mercredi 4 mai 2011

Des nouvelles des ex : LJ pour GT Partners, Reprise pour MCA

Appris aujourd'hui la LJ de
GLOBAL TECHNOLOGIES PARTNERS
RCS Nanterre B 399 315 514
Activité Commerce de gros (commerce interentreprises) d'ordinateurs, d'équipements informatiques périphériques et de logiciels
4651Z
Siège social 18B Rue de Villiers-
92300 LEVALLOIS PERRET
Forme juridique société par actions simplifiée
 Capital social 50.000,00 EURO
Immatriculation 21-12-1994
Nationalité France

Décision de justice (2)
Depuis le 28-04-2011 Liquidation judiciaire
Liquidateur: SCP OUIZILLE-DE KEATING MISSION CONDUITE PAR ME CHRISTIAN HA
51 Avenue du Marechal Joffre
92000 NANTERRE

Dirigeants (1) Président M. MILLET Matthieu (20.11.1978).

Pour les amateurs d'organigrammes, Global Technologies Partners,  s'appelait jusqu'en décembre 2008 "ITSS", et était présidée par J. De la Villardière, avant un clash à la même date avec son actionnaire Global Technologies. Toujours à la même date, la société a été rebaptisée "Global Technologies Services", pour rechanger de nom en octobre 2009.

A ne pas confondre donc avec "Global Technologies Services", actuellement en RJ,  créée le 1er janvier 2000, immatriculée à Coutances B 339 668 709, et qui oeuvre on pas dans le commerce, mais dans la réparation d'ordinateurs.

Simple comme bonjour, non?

Côté MCA technology, qui a la même activité de négoce, c'est retour à la case départ, ou presque : rachat de la société par ses deux actionnaires historiques,  démission de L. Koskas, coup d'accordéon pour apurer le capital suite à une décision du TC de Nanterre.  Le capital était devenu fortement négatif suite  au mali de fusion de 3 M€ enregistré lors de l'absorption par Newschips.  Le paiement de l'acquisition semble avoir été fait par constation de créances au profit de Dov Ayache et Christophe Astruc, les détenteurs initiaux qui reprennent donc entièrement le contrôle de la société.  Le montant de ces créances en compte-courant était de 4,2 M€.
On peut supposer qu'en contre-partie, ils ne sont plus actionnaires de SCF.  Le montant des gains ou pertes réalisés par les dirigeants est inconnu, en l'absence de détail sur la formation de ces 4,2 M€ de créances (Dans un post du 1er avril 2010, le montant de la cession avait été estimé à 5 M€). La société n'a pas trop souffert de l'épisode Loyal Touch, puisque son résultat net pour l'année est de 459 K€, à comparer aux 200 K€ de l'an dernier .  Mais globalement, ils s'en sortent plutôt bien, en ayant récupéré entre autres Newchips au passage, et en ayant réussi à se sortit du guêpier SCF.

Pour la petite histoire, les actionnaires ont refusé de se prononcer sur les conventions conclues avec Global Technologies SA, et donc sur l'acquisition du fonds de commerce qui avait cédé à MCA pour 700 K€.